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>  >  >  en voyage,

crayon, feutre, stylo bille sur papier :

>  >  les reconstructions 2005 et 2010 :

crayon noir sur papier ou sur un mur avec un angle,

     dimensions entre :

170 x 124,5 cm pour les plus grands et 14,9 X 20 cm pour les plus petits.

 

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           J'ai réalisé ces dessins de mes sculptures d'après modèles. Ce ne sont jamais des projets mais toujours des reconstructions.

           Ils sont très précis, tracés

avec une mine pointue et fine. Le trait est net. Pourtant, le plus souvent, ils ne représentent pas exactement la sculpture qui existe ou a existé. Ils sont plutôt une mémoire qui transforme et recompose. Avec le dessin, je réorganise les combinaisons, multiplie les connexions et défie les lois de la pesanteur.

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           Certains de ces dessins ont

été montrés en 2005 à la galerie Jean-François Dumont (Bordeaux), en 2007, 2009 et 2010 à la galerie

du Haut-Pavé (Paris), en 2009 à la galerie Tinbox (Bordeaux) et à l'artothèque les Arts aux Murs (Pessac).

Bamako, hiver 2003/2004. Dans les rues poussiéreuses de mon quartier près du fleuve, j'observe des éclaboussures jaunes, bleues, grises, rouges. Dispersées. Ensevelies elles ressurgissent ternies de latérite, émettent un son métallique sous les semelles des passants. Boites de lait en poudre, de tomate concentrée, canettes. Pliées, déformées, écrasées, aplaties, à demi rouillées. J'entreprends de les collecter (cela fait rire les enfants). Je m'amuse à les empiler, par trois, quatre, je trouve des équilibres. Les creux, les bosses, les courbes. Je les dessine.

vignettes boites bamako.jpg

>  >  >  les Nuages, photographies numériques :

>  >  >  Dépôt des vagues, photographies numériques :

          Pour construire ces images, j’utilise le travail du vent, des vagues et du hasard qui détachent, déplacent, enlèvent et apportent avant de le reprendre.

         

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          Les nuages ne se figent jamais, ils sont insaisissables, en permanente évolution. On peut les voir se gonfler, se séparer, s’effilocher comme pour se dissoudre. Mais ils s’agglutinent de nouveau et multiplient leurs boursouflures avant de s’étirer encore et de dériver lentement.

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          A marée montante il suffit de suivre la lisière de l’eau pour apercevoir le même phénomène.

         

          Ce qui m'intéresse, c’est l’organisation qui semble se mettre en place comme dans une chorégraphie. À chaque vague les éléments changent de position, leurs relations se reforment différemment plus loin, des algues, des feuilles, des coquillages, des petites branches, des billes, des capsules et des bâtons de plastiques.

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          Il y a approximativement un cycle de six heures entre chaque marée, c'est-à-dire que tout disparaîtra très vite, pour être emporté dans le tourbillon des eau plus profondes.

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          J’utilise la photographie non pas pour fixer les choses, mais pour m’en souvenir.

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>  >   Les maisons de Djenné

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Extraits de Nouvelles de Djenné, page 23 :        

       Pour monter un mur, on assemble les briques avec un mortier appelé le tienlabou. Il est constitué seulement de « terre pure », m’a expliqué un maçon au travail. « Tu vois, il ne faut pas trop serrer les briques » m'a montré Bayere. J’ai vu, en effet, que le maçon laissait un large espace d'au moins deux centimètres entre chaque brique. Ses gestes étaient précis mais rapides. Il posait horizontalement les lourdes briques sur un lit épais de mortier visqueux puis frappait fermement sur le dessus avec le manche de sa truelle pour que la brique s'enfonce.

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Djenné est une ville en terre crue au centre du Mali. Depuis l'Antiquité, elle est entretenue par une confrérie de maçons, le barey ton. Depuis 2004, je me rends régulièrement à Djenné, dans la famille de mon ami Bayere, maître maçon, qui me raconte son travail et me fait visiter ses chantiers. En 2011, j'ai été lauréate d'une aide à la mobilité internationale de la Région Aquitaine pour travailler à l'écriture de mes Nouvelles de Djenné.

>  >   Retour à Nana-Kéniéba

Le 4 février 2023 je fais le tour du village de Nana-Kéniéba dans la région du Mandé au Mali pour rapporter aux familles des photographies que j'avais prises en 2010.

>  >   2018

Exploration du territoire accessible à pied depuis mon lieu de résidence à st-Pons-de-Thomières.

Photographies, dessins, écritures.

 

Extrait

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>  >   De Grands Espaces

mars/juin 2020

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fragments photographiques numériques

noir et blanc

dimensions variables

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